Tête à tête avec Kant !
« Si l’on juge que la cause du plaisir pris à la représentation d’un objet est la forme de celui-ci (et non l’élément matériel de sa représentation, en temps que sensation), dans la simple réflexion sur cette forme (sans l’intention d’acquérir un concept de cet objet), on juge aussi ce plaisir comme nécessairement lié à la représentation de cet objet, non seulement pour le sujet qui saisit cette forme, mais aussi en général pour tout sujet qui juge. L’objet est alors dit beau et la faculté de juger d’après un tel plaisir (et par conséquent de façon universellement valable) se nomme le goût. »
Emmanuel Kant, Critique de la faculté de juger, VRIN éditeur, Paris 1965
Depuis plus d’un an, sous la houlette de Serge Monnier, professeur de philosophie bien connu au Puy en Velay, une trentaine de personnes effectue une lecture « lente et patiente » de la République de Platon…
Les détours sont innombrables comme lors de cette soirée du 21 novembre avec une incursion dans la philosophie Kantienne…
Les cours ont lieu au CDDP 43, 8 rue Jean Baptiste Fabre au Puy en Velay, l’entrée est libre et gratuite.
Calendrier de l’année 2012 2013 :
Les mercredis de 18h à 20h :
10 octobre 2012, 24 octobre, 7 novembre, 21 novembre, 5 décembre, 19 décembre,
9 janvier 2013, 23 janvier, 6 février, 20 février, 13 mars, 27 mars, 10 avril, 24 avril, 15 mai, 29 mai, 12 juin, 26 juin
…
Organisation en partenariat avec « PRÉSENCE PHILOSOPHIQUE AU PUY »
Lecture de La République de PLATON (n° 653 de la collection Garnier-Flammarion)
Contact : Serge Monnier, 04 71 08 12 48 ou 06 08 62 76 15 -E-mail saurondorval(at)orange.fr
Le meilleur des (trois) mondes.
Au commencement de l’informatique grand public, c’est à dire au moment où l’ordinateur commençait à sortir des bureaux pour s’installer dans les foyers, l’interface était austère…C’est peu de dire que le dialogue avec un petit tiret blanc clignotant sur un écran noir était ardu. Il fallait entrer des commandes et maîtriser un langage fortement anglicisé.
Je me souviens, au début pour mon environnement professionnel, je me disais : « une bonne machine à écrire et une photocopieuse et je suis paré pour gérer l’essentiel de mes tâches » …. un PC pour quoi faire ?…. Pourtant, bon gré mal gré, il a fallu se résoudre à sauter le pas et l’informatique a envahi nos vies et investi notre quotidien tant professionnel que personnel. L’offre limitée au départ est très vite devenue pléthorique.
Et puis à commencé la querelle des « Renault et des Peugeot » .. Ou plutôt, pardon, de Microsoft et d’Apple. Au départ bricolages géniaux de jeunes américains dans les garages de papa maman, lunettes en métal et pat d’eph mais qui allaient jeter les fondements des plus grandes multinationales de la planète.
Désormais « grand public », les interfaces en perdant leur austérité devenaient accessibles à tous. Moquées au départ les icônes sur l’écran, la souris et son clic s’imposaient. Dans ce domaine, Apple avait tout inventé mais peinait à investir le monde de l’entreprise. Et puis, il faut bien l’avouer Apple … c’était réservé au début à une élite passionnée capable de sacrifier des sommes importantes pour acquérir le sacro saint matériel.
La querelle des Renault et des Peugeot battait son plein, mais sommes toutes les machines se ressemblaient comme deux gouttes d’eau pour ce qui était l’interface. Et cela donnait lieu à des comparaisons acharnées entre les performances des machines…
Dialoguer avec un ordinateur était devenu simple et intuitif, des images, des sons des clics de souris et avant la gestion, la saisie de texte, les calculs, les bases de données, puis très vite le traitement d’image et de la vidéo.
Assez vite la machine de bureau est devenue mobile, l’ordinateur portable entrait dans les cartables et les petits sacs…
Et puis l’Internet est arrivé…
Isolés au départ puis progressivement reliés entre eux dans un même bureau pour échanger des documents des fichiers et partager la même imprimante dans un réseau local, voila que l’internet jetait sa toile sur toute la planète et reliait tous les ordinateurs entre eux…
Au passage l’ordinateur ingurgitait le téléphone à moins que ce ne soit l’inverse.
Si les premiers ordinateurs occupaient des pièces entières, les mini ordinateurs la taille d’une commode empire, les PC celle d’une grosse boite de chaussures pour les PC portables c’était la taille d’une ramette de papier.
Mais c’était encore trop encombrant…. alors arriva la tablette…
Cette fois plus de clavier, plus de souris, c’est désormais soit en parlant directement à la machine, soit en caressant et tapotant l’écran avec nos mains pleines de doigts que l’on commande à la tablette L’interface tactile venue des téléphones semble s’imposer…
L’engin, le « device » devient d’autant plus mince qu’il n’embarque plus de disque de stockage. Les données se délocalisent, tout se passe « dans le nuage », l’Internet est accessible partout, sans même un fil à la patte grâce au wifi et à la 3G… voici l’ère du « clound computing ».
Alors comment y voir clair dans l’offre actuel, quel choix opérer pour acheter une tablette numérique ?
Première question la tablette remplace t-elle l’ordinateur ?
Pas encore mais ce qu’il faut bien comprendre c’est si l’on s’entête à vouloir utiliser une tablette comme un ordinateur, on a tout faux… Nouvel objet, nouveaux usages, nouvelle façon de travailler.
Mais pour chaque changement la nouveauté inquiète car elle chamboule les habitudes générant grogne voire révolte !
Dans le domaine de l’innovation force est de constater qu’Apple à toujours eu une longueur d’avance…
Souvenons nous… Quand l’interface graphique avec ses icônes est apparue sur les écrans des machines a la pomme, le monde sérieux de l’entreprise souriait avec indulgence face aux facéties de ces gamins qui voulaient imposer un concept puéril. La souris ? Encore un jouet pour ado attardé… Quand Apple a supprimé les lecteurs de disquettes de ses machines on criait au fou ! Quand on cherchait désespérément à brancher une clé USB sur un IPad on fulminait devant cette insuffisance incroyable. Quand Apple s’est mis à vendre ses applications sur un magasin en ligne on s’est interrogé sur ce concept dématérialisé sans boîte en carton, sans CD sans notice en papier…
…
Au moment où j’écris ces lignes choisir une tablette c’est faire un choix entre trois environnements, trois grosses majors … Trois mondes.
Apple avec ses systemes IOS pour tablettes et téléphones, IPad et IPhone et MacOs pour ses ordinateurs de bureau et portables. Apple avec son Apple Store pour les appli, sa vente de musique, de vidéos et livres en ligne. Tout un monde presque parfait où rien ne dépasse mais tellement verrouillé, fermé pour ne pas dire hermétique.
Androïd avec Google, système un peu plus ouvert, même principe du magasin d’applications enfin plusieurs magasins avec un « gros » au milieu Google Play. Système pour tablettes et téléphones, pour les Pc il faut se tourner vers les différentes distributions Linux (Androïd c’est du Linux) système libre qui se décline sous différentes formes.
Et puis enfin le dernier, le géant, celui qui a dominé le marché depuis le début, Microsoft avec son système Windows et qui vient de sortir soit l’arme absolue soit qui vient de signer sa perte avec son nouveau système d’exploitation Windows 8. La nouveauté est de taille cette fois c’est un système complet qui se décline du téléphone à la tablette en passant par le PC. La synthèse voulue entre les usages anciens, les logiciels des dernières versions de Windows restant compatibles à priori avec un usage tactile.
Phénoménologie de la transcendance
Sophie NORDMANN
Phénoménologie de la transcendanceCréation – Révélation – Rédemption
Philosophie / ISBN 978-2-919121-07-6 /15 euros
Toute phénoménologie, par définition, part de et en reste au monde tel qu’il s’offre à la conscience. Une « phénoménologie de la transcendance » semble donc une entreprise impossible, puisqu’il s’agirait de chercher dans l’expérience du monde « quelque chose » qui ne puisse en aucune manière que ce soit être rapporté au monde. L’expression de « phénoménologie de la transcendance est ainsi formellement contradictoire : car si la transcendance était « phénomène » et pouvait faire l’objet d’une « -logie », d’une saisie par le logos, elle serait précisément de l’ordre de ce qui peut être mis sous la proposition « il y a quelque chose plutôt que rien ». Pour le dire autrement, si la transcendance était objet d’expérience possible, alors justement elle ne serait plus transcendance. Par principe, une « phénoménologie de la transcendance » ne cherchera donc pas positivement « quelque chose » de transcendant dans le monde. Il ne pourra s’agir que d’une phénoménologie de la trace : phénoménologie de ce qui est au monde sur le mode de la non-présence et de la non-représentabilité, phénoménologie de ce qui « brille par son absence » (p. 14-15).
« Seul un monde au cœur duquel s’est ouverte la perspective d’un autre ordre que le sien est inachevé : si aucune brèche, aucune fenêtre n’est ouverte sur un autre horizon que celui du monde tel qu’il est, si le monde est à lui-même son propre horizon ultime et indépassable, alors il est déjà parfaitement achevé » (VII.1)
TABLE ANALYTIQUE
Phénoménologie de la Transcendance
Création – Révélation – Rédemption
I.1 Par – transcendant – j’entends ce avec quoi ne peut être établi aucun rapport de commensurabilité.I.2 Par – monde – j’entends tout ce qui peut être mis sous la proposition « il y a quelque chose plutôt que rien ».I.3 Par – transcendance- j’entends « l’incommensurable au monde » ou encore ce qui est « d’un ordre absolument autre » que le monde tel qu’il vient d’être défini.
II.1 Dire que le monde porte la trace d’une transcendance revient à dire que tout ce qui est au monde n’est pas de l’ordre du monde.II.2 Se demander si le monde porte la trace d’une transcendance revient donc à s’interroger sur le statut ontologique du monde.II.3 Par – création – j’entends le défaut de suffisance ontologique à soi du monde.II.4 Poser la question de la création du monde, ce n’est donc pas s’interroger sur l’origine du monde, mais sur son statut ontologique.
III.1 Un être qui existe peut donc devenir créé si son statut ontologique se trouve altéré.III.2 Le monde peut devenir créé si sa parfaite suffisance à soi se trouve rompue.III.3 S’ouvre alors la voie d’un questionnement non métaphysique sur la création du monde.III.4 S’ouvre alors également la voie d’une compréhension non théologique de la création du monde.III.5 S’ouvre alors la voie d’une « phénoménologie de la transcendance » entendue comme « phénoménologie de la création ».
IV.1 L’idée de création comme insuffisance ontologique à soi du monde est indéductible du monde.IV.2 Un monde qui porte l’idée de sa propre insuffisance à soi est insuffisant à rendre compte de lui-même.IV.3 Un monde qui porte l’idée de sa propre création est donc nécessairement créé.
V.1 L’idée de création ne « vient » pas du monde.V.2 Par « révélation », j’entends la survenue au monde d’une idée qui ne vient pas du monde.V.3 L’idée de création est nécessairement une idée révélée.
VI.1 La révélation de la création du monde altère le statut ontologique du monde : elle rend le monde créé.VI.2 La révélation de la création du monde ne révèle rien d’autre que ce qu’elle fait advenir au monde : sa création.
VII.1 Rompant la suffisance du monde à soi, la révélation in-achève le monde.VII.2 Par – rédemption – j’entends la perspective d’un achèvement du monde.VII.3 Comme sa création, la rédemption du monde est nécessairement révélée.
VIII.1 Seul un monde créé est à rédimer, et seul un monde à rédimer est créé.VIII.2 Création et rédemption sont donc deux manières de dire l’in-achèvement du monde produit par la survenue de leur propre révélation.VIII.3 De la révélation de sa création et de sa rédemption, le monde ne peut donc pas rendre compte à partir de lui-même.
IX.1 La création du monde est bien « au commencement ».IX.2 La rédemption du monde est bien « fin des temps ».IX.3 Entre-temps, le monde devient.
Sophie Nordmann est née en 1975 à Paris. Agrégée de philosophie et docteur de l’Université Paris-Sorbonne, elle enseigne à l’Ecole pratique des hautes études (EPHE) et à l’Ecole Polytechnique. Elle est également chercheuse au Groupe Sociétés, Religions, Laïcités (GSRL) et directrice de programme au Collège international de philosophie. Elle a consacré à la philosophie juive contemporaine plusieurs articles ainsi que deux essais: Du singulier à l’universel. Essai sur la philophie religieuse de H. Cohen (Vrin, 2007) et Philosophie et judaïsme : H. Cohen, F. Rosenzweig, E. Levinas (Presses Universitaires de France, 2008 et 2011)
La création du monde
Invité(s) :
Paul Clavier, agrégé et docteur en philosophie, il enseigne à l’ENS-Ulm et à Sciences Po.
Sophie Nordmann, philosophe, Agrégée de philosophie et docteur de l’Université Paris Sorbonne, elle enseigne à l’École pratique des hautes études (EPHE) et à l’École Polytechnique. Elle est également chercheuse au Groupe Sociétés, Religions, Laïcités (GSRL) et directrice de programme au Collège international de philosophie
Nous sommes du soleil…
Le canoë à propulsion solaire de Christian De Gélis me plonge dans un abyme de réflexions. Un bateau mu par la seule énergie du soleil, silencieux, rapide performant, au fond n’est ce pas là le stade ultime de la navigation à voile ? Si tant est que le vent n’est que la résultante de l’action du soleil sur les couches de l’atmosphère, pourquoi ne pas capter l’energie à sa source ???
Les premières remarques fusent : ah mais dis donc quel bazar ! C’est bien encombrant tous ces panneaux photovoltaïques ! Objection vite balayée : mais dites donc et les mâts, les bômes; les voiles, les haubans, les écoutes, les dérives ce n’est pas encombrant peut être ???
On est d’accord, si l’on veut la simplicité rien ne vaut une bonne pagaie si tant est que l’on veuille imposer sa direction à l’embarcation parce que sinon il reste encore la dérive au gré des courants…
Le bateau de Christian fonctionne, pas seulement comme ici pour faire des ronds dans l’eau, Christian a descendu des fleuves : le Douro au Portugal, Le Pô en Italie et le Danube. Il s’apprête à partir en Pologne et bien sûr n’oublions pas la Loire ! Donc ça marche où plutôt ça navigue ! Le concept est validé.
Des bateaux solaires il en existe d’autres, des gros : Planetsolar achève un tour du monde et des plus petits …
Certains vont même jusqu’à affirmer que le « pétronautisme » est mort et que les bateaux à moteur actuels sont les bateaux à vapeur des années 50… Oui bon, peut être, mais encore une fois pour moi le bateau à propulsion solaire représente plutôt le dernier avatar de la navigation à voile !
Le problème de ce genre de propulsion c’est qu’il faut bien un moteur quand même ! Or je ne sais pas pourquoi, je n’ai jamais en confiance dans un moteur sur un bateau, y compris avec des engins neufs !
Alors pour rester dans le domaine du kayak, j’opterais actuellement plutôt pour un système mixte : pagaie bien évidemment, voile et propulsion électrique d’appoint.
Le problème du solaire surtout si l’on cherche l’autonomie maximum c’est la surface des panneaux photovoltaïques, il est vrai que dans ce secteur la technologie évolue et que la superficie tend à se réduire mais si l’on reste dans l’idée de la propulsion d’appoint, pourquoi pas une petite batterie au lithium et un panneau solaire souple que l’on peut rouler : par exemple ? La recharge ne s’opérerait pas en navigation mais au repos … et au soleil !
Le problème c’est que tout ce matériel représente un investissement important.. ce qui signifie que la voile et et la pagaie conservent encore un avenir certain du moins pour ce qui me concerne !
….
Tales from Topographic Oceans est le 7e album du groupe britannique Yes. D’une durée de plus de 81 minutes, cette œuvre comprend quatre pièces réparties sur deux disques. Il est considéré comme étant l’album du groupe le plus difficile d’accès, à cause principalement de la durée des pièces ainsi que de leur complexité…
Essai Yakkair avec matos de rando
La Yakkair one n’est pas un gros porteur aussi j’ai laissé tomber l’idée d’embarquer un vélo pliant pour prolonger le voyage à terre…
Par contre je conserve l’idée de pouvoir tout transporter, kayak et matos de rando, une fois le tout plié.
Il est vrai que si on restait dans la philosophie du Yakkair le matos de rando devrait se réduire à sa plus simple expression : un sac de couchage… et encore.
Mais comme j’avais mis l’option confort… Le résultat en « chambre » semblait prometteur, tout tient dans le kayak, restait à tester sur l’eau pour voir le comportement du bateau.
Essai concluant ce dimanche 12 juin sur lac de Naussac (près de Langogne) plan d’eau calme, pas de vent le matin et un bon thermique l’après midi. Mise à l’eau vers 11h et retour à 18 h.
Alors allons y , une remarque au passage les photos sont parfois trompeuses et ne reflètent pas exactement la réalité (volume par exemple).
Donc tout ce qui était sur la photo du Kayak dans l’appartement s’est retrouvé sur l’eau toute la journée (encore une fois conditions que l’on peut qualifier de calmes).
Première chose : le kayak était très manoeuvrable, j’ai pagayé toute la journée sans problème avec même parfois un petit vent de face
Quelques remarques sur le matériel embarqué :
– la tente : j’hésitais entre une petite tente de rando très légère et une tente D4 2 secondes : et bien mon choix est définitif je prends la 2 secondes ! D’abord je n’arrive pas à remettre la main sur la première mais surtout j’ai placé la tente derrière le siège et alors là, miracle : le confort est extrême !!! C’est simple j’en viens presque à penser que je vais naviguer avec tout le temps !!!! Le dos est bien appuyé sur la tente qui trouve bien sa place (voir photos)
– Le matos de couchage : placé dans un sac étanche il ne gêne pas et question matelas le gros matelas gonflable ne prend pas beaucoup de place (moins qu’un auto gonflant) avec un confort « comme à la maison »… Reste la solution d’utiliser le plancher du Yakkair. Je ne suis pas chaud, d’abord et c’est son avantage c’est une planche de bois ! On peut le dégonfler un peu mais il ne vas rester grand chose et puis je crains de l’esquinter…
– Le sac à dos de transport du Yakkair va pile poil sur l’arrière du bateau et s’accroche avec trois mousquetons, une fois en place il offre un intéressant volume de rangement (sur les photos il semble imposant mais c’est surtout du volume, pas trop de poids).
– Je retiens l’idée d’un sac étanche sous les genoux qui doit encore améliorer le confort et centrer les poids.
– les affaires de toilette c’est juste une serviette, un savon de Marseille, une brosse à dent…
– Les fringues : je vais revoir la liste et prévoir le minimum.
– L’iPad c’est pas une vanne, ce n’est pas encombrant et c’est une mine d’usages et de services (mais ça c’est un autre sujet !)
– Quant à la voile je n’imagine pas une seule seconde de m’en passer (c’est simple elle fait partie de l’équipement de base du bateau !)
Le tout est transportable à dos d’homme donc possible de revenir au point de départ par un transport collectif ! Autonomie totale !
La voile en kayak : c’est gonflé !
Vu sur le forum kayak un gréement de kayak pour le moins gonflé …
Bravo Jean, comme quoi avec un peu d’imagination on arrive vraiment à se passer de ces foutues pagaies !!!
Je ne sais pas vous, mais moi j’apprécie…
Une voile pour le Yakkair
La voile confectionnée à la hâte avec les moyens du bord c’est à dire de récupération avait sommes toutes donné satisfaction. L’objectif de disposer d’un gréement de propulsion pour les allures portantes était atteint.
Il restait à modifier quelques détails :
L’articulation de départ un tuyau de robinet de caravane,
Les mâts c’est à dire les cannes à pêche sont renforcés à la choucroute polyester à la base et terminés par un embout de latte
Enfin la voile elle même confectionnée avec de vieux ponchos avait tendance à se déchirer aux coutures, heureusement que le sparadrap de la boite à pharmacie italienne de Marie avait permis de rafistoler au fil des étapes !
Donc direction Lyon, « Le cri du Kangourou », magasin de cerfs volants où pour 16 € je me procure 2 m de tissu à spi orange et noir de quoi tailler une belle voile.
Ensuite après une découpe des laizes, Marie prend le relais pour coudre l’ensemble.
Gréement : Sur l’arrière je n’avais au départ placé que deux haubans et pas d’étai sur l’avant. Au premier essai l’ensemble était trop instable, le gréement oscillait et je devais donner de la quête sur l’avant. J’ai donc rajouté un étai double sur l’avant avec un fort sandow : résultat le gréement plié sur le plat bord se déploie d’un coup et se retrouve ensuite beaucoup plus stable.
La voile pliée se fixe sur le plat bord avec un des velcros servant à fixer les pagaies et ne gêne pas pour pagayer. Pour envoyer il suffit de lâcher le scratch et sblong ! Le gréement grâce aux sandows sur l’avant se met en place instantanément en position.
Ici sur le lac de St Victor près de St Etienne :
Small is beautiful… enfin presque…
Dans un petit bateau
Une petite dame
Un petit matelot
Tient les petites rames
Ils s’en vont voyager
Sur un ruisseau tranquille
Sous un ciel passager
Et dormir dans une île
C’est aujourd’hui Dimanche
Il fait bon s’amuser
Se tenir part la hanche
Échanger des baisers
C’est ça la belle vie
Dimanche au bord de l’eau
Heureux ceux qui envient
Le petit matelot.
Youki 1930 Poésie — Robert Desnos
Dans un petit bateau
dans Destinée arbitraire