Jan 6, 2012 - Côté personnel    No Comments

Bonne année 2012

Zut pas de photo neigeuse dans la production de l’année pour réaliser une carte de voeux potable… Cette fois on y est, la terre se réchauffe… enfin pour peu que l’on puisse le mesurer à notre misérable échelle humanoïde…

Tiens il suffirait peut être que l’activité solaire se réduise un tantinet comme durant ce fichu hiver de 1709 … » le grand hyver » pour que l’on se remette à grelotter …

En attendant inutile de baliser, à moins que que vous ne trouviez ce qu’il vous faut dans ma petite photo de cette année prise dans la cour des phares et balises du port de Brest à l’occasion d’une de mes balades océanes de l’année écoulée…

 

Déc 28, 2011 - L'os à voile    1 Comment

La Route du Sable 2012

http://i2.wp.com/www.antreizh.fr/crbst%5fAfficheRoutedusable2012img0.jpg?resize=183%2C261Les 16 et 17 juin 2012, pour la 8ème édition de la Route du Sable, nous allons remonter l’Aulne, à la voile et à l’aviron, au départ des cales de ROSNOEN, DINEAULT, TREGARVAN, jusqu’à PORT-LAUNAY puis CHATEAULIN, dans un esprit de convivialité.

Bienvenue aux yoles de l’Odet, Bantry, Morbihan, Chester, … prames, Seils, plates, Abers, Skerry, Doris, Ilurs, Minahouet, Skiffs, Aulne, etc … bref, aux embarcations qui utilisent le vent et/ou l’huile de coude pour naviguer.http://i0.wp.com/www.antreizh.fr/crbst%5fcircuit2011.jpg?resize=368%2C261

Samedi 16 juin : Mise à l’eau en matinée des bateaux au départ de Trégarvan et du Passage de Rosnoen. Départ de la randonnée à 13h portée par le flot de marée (coef 53) puis franchissement de l’écluse de Guilly Glas à partir de 15h, selon le vent. Ensuite, navigation dans le bassin de Port-Launay-Châteaulin.

Dimanche 17 juin : En matinée dès 10h, évolution de la flottille  jusqu’à Châteaulin ; passage de l’écluse et traversée de la ville pour remonter le bief jusqu’à l’écluse de Coatigrac’h. Pique-nique à la cale de Rodaven puis redescente vers Châteaulin puis Port-Launay pour clôturer le week-end en beauté.

L’association « La Route du Sable » compte sur vous pour animer le site magnifique de l’Aulne et passer un bon moment entre amis !

http://i2.wp.com/www.antreizh.fr/crbst%5flogo%5froutedusable20120.gif?resize=269%2C261

Déc 3, 2011 - Côté personnel    No Comments

Malbrough s’en va en guerre …



Malbrough s’en va t’en guerre, Mironton, mironton, mirontaine,

Malbrough s’en va t’en guerre, Ne sait qu’en reviendra.

Ne sait qu’en reviendra, Ne sait qu’en reviendra

Il reviendra z’à Pâques,
Ou à la trinité (Ter)

La trinité se passe,
Malbrough ne revient pas. (Ter)

Madame à sa tour monte,
Si haut qu’elle peut monter (Ter)

Ell’voit venir son page.
Tout de noir habillé. (Ter)

Beau page, ah! Mon beau page,
Quelle nouvelle apportez.(Ter)

Aux nouvell’s que j’apporte,
Vos beaux yeux vont pleurer.(Ter)

Quittez vos habits roses,
Et vos satins brochés.(Ter)

Monsieur Malbrough est mort,
Est mort et enterré.(Ter)

J’lai vu porter en terre,
Par quatre z’officiers.(Ter)

L’un portait sa cuirasse,
L’autre son bouclier.(Ter)

L’un portait son grand sabre,
L’autre ne portait rien.(Ter)

A l’entour de sa tombe,
Romarins l’on planta.(Ter)

Sur la plus haute branche
Un rossignol chanta (Ter)

On vit voler son âme,
Au travers des lauriers.(Ter)

Chacun mit ventre à terre,
Et puis se releva.(Ter)

Pour chanter les victoires,
Que Malbrough remporta.(Ter)

La cérémonie faite,
Chacun s’en fut coucher.(Ter)

Les uns avec leurs femmes,
Et les autres tout seuls.(Ter)

Ce n’est pas qu’il en manque,
Car j’en connais beaucoup. (Ter)

Des blondes et des brunes,
Et des châtaign’s aussi.(Ter)

J’n’en dit pas d’avantage,
Car en voilà assez.(Ter)

 

mais ….

Malborough est le nom d’un général anglais qui combattit contre les français à la bataille de Malpaquet en 1709, sous le règne de Louis XIV. Mais contrairement à ce que laisse croire la chanson, Jean Churchill, duc de Malborough mourut chez lui en 1722 d’une attaque d’apoplexie.

 

Nov 17, 2011 - Côté personnel    2 Comments

Là où la Camargue se déglingue.

Ben tiens ça fait une paye que je n’ai pas respiré l’air iodé, coincé que je suis dans mes montagnes. Le crétinisme des Alpes ne risque t-il pas de m’atteindre ? N’est- il pas déjà trop tard ? De l’iode, vite où je fais un malheur !

Toujours est-il que l’envie me  prend d’aller traîner mes basques du côté de la grande bleue.  Mais attention ! La vraie, pas la mare aux harengs et ses marées pas marrantes.

Mare Nostrum, la belle bleue, Méditerrrrannnée ….

Méditerranée
Aux îles d’or ensoleillées
Aux rivages sans nuages
Au ciel enchanté
Méditerranée
C’est une fée qui t’a donné
Ton décor et ta beauté
Mé-di-terranée !

Pourtant pas question d’aller frayer dans une quelconque station balnéaire. Non, moi j’ai plutôt une attirance pour les friches industrielles portuaires et une tendresse infinie pour ces cargos rouillés, usés par les coups de chien des vents d’hiver, cabossés par les accostages approximatifs d’un capitaine alcoolique.


C’est donc en suivant le cours de mon fleuve préféré, traversant la Provence, les Alpilles et la plaine de la Crau que j’atterris à Port Saint Louis du Rhône.

Sitôt stationné le long d’un quai défoncé au bord du fleuve, hop,  j’extraie ma bécane du coffre de la voiture, je le déplie et roule ma poule !

Le vent marin souffle avec obstination et je dois appuyer sur les pédales de mon Brompton avec la vigueur enthousiaste d’un coureur du Tour de France luttant pour éviter la bordure afin de  progresser dans ce paysage tourmenté.

Ici la Camargue se déglingue en étangs, zone de stockage, cabanons, usines écroulées, grues, bassins de plaisance, chalutiers paumés. Des grues et des silos surgissent au fond des marécages. C’est samedi, l’activité est réduite mais on croise encore des camions trimbalant des containers et des camions citernes partis ravitailler les pompes de  l’arrière pays.

 

Amarré le long d’un quai désert, un fluvio maritime bancal semble bien seul. Hélas les grands navires sont plus loin, inaccessibles dans les enceintes fermées des ports de commerce.

Dans la rade, les pétroliers poireautent au mouillage en attendant d’aller vider leurs cuves d’or noir dans les terminaux pétroliers de Lavéra.

Le long de la plage, le vent du sud propulse les lascars en kite surf  qui s’envolent et batifolent dans l’écume et les vagues.

Sur un parking poussiéreux, serrés comme des harengs des dizaines de boites à vieux à roulettes sont parquées… ah  les joies du camping car, le parking de Carrefour aux heures de pointe !

Ce n’est plus l’été, les cabanons sont désertés, ce n’est pas encore l’hiver et la journée est douce.

Encore un instant monsieur le bourreau, encore une bouffée d’air du large avant de remettre le cap au nord et retrouver mes volcans assoupis…

 

Août 18, 2011 - Côté personnel    1 Comment

Clound rédaction

L’année de ma troisième, Mademoiselle Escalette, mon professeur de français (devrais -je dire ma  professeure de français ?) m’avait gratifié d’un 20/20 pour une rédaction dont le sujet était : « Aimez-vous les nuages » …

20/20,  imaginez vous … en français en plus … la constante macabre, André Antibi aux armes citoyens !!!

Bref, oui j’aimais et j’aime encore les nuages …

Les plus beaux nuages ce sont ceux des ciels (des cieux???)  d’Afrique … Formidables envolées de vapeur, turgescences d’éther grises et blanches dans le bleu infini sublimant la savane de paille jaunie du bush et le bleu de l’océan. Les vagues se brisent sur les roches de Zanzibar, je surfe sur ma planche à voile croisant les tortues de mer et les boutres des pêcheurs, le soleil me cuit la peau pour les reste de mes jours … Dar es Salaam …

Ciel d’Afrique, nul par ailleurs je n’ai retrouvé ces nuages…

Mademoiselle Escalette… Quelques mois, quelques heures  passés dans ce vieux collège intra muros de la cité papale… Une de celle et de ceux  « qui m’ont fait »…

Alors oui, maintenant le nuage est toujours là, différent immatériel et plein de tout.

Clound computing

Ma vie se numérise, mes lectures, mes images et mes souvenirs se dématérialisent se déposent dans le nuage.

Plus que jamais j’aime les nuages… J’aime le nuage…

Juil 31, 2011 - Côté personnel    1 Comment

Ça se sent le crevé à France Inter

Et voila comme chaque été ça sent le crevé a France Inter ….
encore et et toujours les émissions sur les chanteurs morts.
Et va y Jeannot, la vie de Gainsbourg en long en large et en travers : la Birkin par devant par derrière, je t’aime moi non plus, la Bardot en Harley Davidson, en selle !!! Tiens aller, roule ma poule, le génial tronche en biais à la tête de chou qui fait gronder le bourgeois pur porc, l’honnête citoyen,ami de l’ordre et de la Kommandantur, « aux armes citoyens »…. Et vl’an que je je te fous dans la gueule l’étoile jaune de mes jeunes années qui courent dans la montagne ( non merde ça c’est l’autre)…
Ben tiens, le v’la… et un coup de Trenet, ballets bleus, ballets rose, « je chante soir et matin, je chante » ….Tu parles qu’ils ont en pas voulu les académiciens la plume dans l’cul de la géniale tafiole dans leur cambuse du quai Conti… Tu peux toujours attendre devant la porte du garage ma pauvre couille… La mer elle peut toujours danser le long des golfes pas très clairs…

Tiens manque plus que Belavoine, Apocalypse now, avec son hélico à la con dans le Dakar… « Je n’suis pas un héros » …. Et  ta soeur elle creuse des puits dans le désert ???

Non franchement, ils commencent à me tartir d’importance avec leurs émissions morticoles à la mort moi le noeud…

Ah merde alors, c’est pas ce qu’y manque les chanteurs morts…. Des stocks, des palanquées, des allées de cimetières. Du frais, du pas frais, du vieux mort, du jeune mort, du faisandé, de la canaille, du pourri, du vertueux, du cancéreux, du sidéen, du cardiaque à la con, du fracassé de bagnole… Et ça chante, et ça couine, et ça sirupe tout au long de l’été sur France Inter…

Et le temps passe et l’été passe vivement la rentrée et son lot de chanteurs pas encore morts, patience les tringlots vous crèverez un jour, vous aussi vous aurez les faveurs de la radio nationale pour que peu que vos beuglantes amusent quelque peu lePékin moyen l’espace d’un instant entre deux pubs…

Et pourtant… j’écoute … soir et matin, j’écoute dans mon caboin…

C’est l’été le bel été, j’écoute…

Heureusement au détour d’une onde morticole résonne la voix d’Anna… Va y ma poule t’es pas encore faisandée … Chante, chante ma poule, que ton « desire » éclabousse pour un court instant le souvenir de nos chers crevés…

Juin 30, 2011 - Côté professionel    No Comments

Manuels numériques

Michel Hagnerelle : « Le numérique à l’école ne suivra pas le rythme du numérique dans la société » 

Membre du comité de pilotage de l’expérimentation sur les manuels numériques, inspecteur général, Michel Hagnerelle fait le point sur la réflexion menée par l’éducation nationale sur le numérique à l’école. Une approche devenue plus prudente qui rappelle l’exigence scolaire de structurer les apprentissages, de fuir le zapping de la société. Pour M Hagnerelle, il faut laisser à l’institution le temps de maîtriser son évolution.

la suite sur le Café pédagogique


Juin 26, 2011 - Côté personnel    No Comments

Le cimetière de Prague

Sur le bord d’un sentier dominant un méandre de la jeune Loire,  face au château d’Arlempdes, mon chapeau posé dans l’herbe, je bouquine…

Les pages du « Cimetière de Prague » d »Umberto Eco s’égrènent sur mon Ipad…

… Les gens léchaient les vitrines des parfumeurs où l’on célébrait les miracles du principe tonifiant pour la peau au lait de tortue, du régénérateur des cheveux au quinquina, de la Crème Pompadour à l’eau de banane, du lait de cacao, de la poudre de riz aux violettes de parme, toutes découvertes pour rendre plus attirantes les femmes les plus lascives, mais maintenant à la portée aussi des cousettes prêtes à se faire entretenir parce que, dans beaucoup d’ateliers de couture, on introduisait une machine qui cousait à leur place. L’unique invention intéressante des temps nouveaux avait été un machin en porcelaine pour déféquer assis…


 

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dacosavoile

 
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