Jan 22, 2014 - Côté personnel    No Comments

YSL

Pierre Niney ne joue pas il est Yves Saint Laurent… Guillaume Galienne comme d’hab est génial mais des deux c’est Charlotte Lebon que j’préfère….

Le film est fin sophistiqué, touchant, vibrant et agaçant. Le biopic tient la route et fichtre que la photo est belle…

Au départ la fashion week ce n’est pas franchement mon truc mais bon sang que ce jeux d’acteurs est génial. L’interprétation de Pierre Niney est époustouflante. J’adore ce gentil garçon, coincé, d’une politesse exquise qui sue le génie par tous les pores.

La création vibrionne, la nostalgie des années soixante vous saute au visage, la Dauphine de papa dans les rues d’un Paris disparu.  La folie des seventies, les Trente Glorieuses éclatent comme un feu d’artifice. Défilés de mode, symphonie de couleurs, de textures de charme et de beauté.

Déluge d’œuvre d’arts amoureusement choisies, boulimie de création, fulgurances, passions et amours sulfureux . YSL dessine, crayonne, invente, découvre , défriche, déconne pète les plombs et  tutoie la folie. Le petit jeune homme timide se mue en petite gouape détestable. Pierre Bergé (Guillaume Galienne) panse les plaies sauve la baraque, le luxe, le fric sont toujours présents mais sans ostentation,

On est à mille lieux de la vulgate  bling bling, la vieille France triomphe paisiblement dans des vapeurs d’exubérance désuète.

Bon vous avez compris j’ai aimé le film !

 

Jan 22, 2014 - Côté personnel    No Comments

Qu’importe la vérité pourvu qu’on ait le rêve…


Les matins – Gérald Bronner par franceculture

Légendes urbaines, théories du complot, fumisteries en tout genre avec Internet la machine s’emballe.

Résumons nous : les américains n’ont pas marché sur la lune, Kennedy n’a pas été tué par Lee Harvey Oswald, le trésor des templiers est dissimulé sous le château de Gisors, aucun avion ne s’est écrasé sur le Pentagone, L’abbé Saunière a mis la main sur le trésor des Wisigoths à Rennes le Château et Nicolas Flamel transformait le plomb en or comme Jésus l’eau en vin – ah non zut, sur ce coup là je m’égare (de triage) … Quand aux OVNI … alors là … De Roswell aux crope circles, il y aurait de quoi dire… Mais on ne nous dit pas tout …

Avant la toile on pouvait frissonner en se plongeant dans la littérature spécialisée. Ah les délices de la collection  « J’ai lu l’aventure mystérieuse », couverture rouge, titres dorés, en plus en poche c’était pas cher maintenant avec Internet la machine s’emballe, les secrets d’initiés se déversent à gros bouillon sur la place publique, la rumeur s’érige en cyber vérité…

Bon dans tout ce déballage à la Prévert il y a du moche, du sordide mais franchement il y a tellement de belles histoires … Ah les maisons hantées et les phénomènes paranormaux, Camille Flammarion, pensez donc un astronome ! Et Lobsang Rampa et son troisième œil… Bigre.

Mais voilà que Gerald Bronner nous démonte tout ça, remet les pendules à l’heure de la raison et débranche la machine infernale à rumeurs et à rêves (le fil bleu sur le bouton bleu, le fil rouge sur le bouton …). Bon mais les gars de Reopen, ouh là, ils ne l’aiment pas le Gérald et lui taillent un costard à sa mesure, le voilà rhabillé pour l’hiver !

Franchement réaliser d’un coup que L’Abbé Saunière ne serait qu’un vulgaire escroc, qu’Oswald a bien flingué Mister President, je sais pas vous, mais moi ça me flanque un coup au moral….

La superbe piaule de Bérenger financée avec une entourloupe de messes vendues à tire larigot… justement aux gogos… Mince alors ! Ah non, je préfère le Da Vinci Code au Code Civil … De grâce, qu’importe la vérité pourvu qu’on ait le rêve …

 

 

 

Jan 21, 2014 - Côté personnel    No Comments

Belle que j’aime tant …

Ce soir au ciné, plongée délicieuse et vertigineuse dans le monde de l’enfance… de mon enfance.

Belle

La télé était noir et blanc, Belle que j’aime tant… Sébastien avait une moue boudeuse… Nous les garçons le détestions et l’admirions secrètement, nos petites fiancées aux socquettes blanches se pâmaient … enfin on en savait presque rien, on ne fréquentait pas les mêmes écoles… Il y avait celle des garçons et celle des filles…

Un demi siècle… Oui, déjà ? c’était hier… le bel oiseau que le vent chassait…

Alors quelques cinquante ans après la couleur et la  lumière éclaboussent l’écran. Tassé dans mon fauteuil rouge c’est mon mon regard de petit garçon bigleux qui se fond dans l’écran. Le gros chien blanc aboie dans la montagne, César bougonne, Angelina est belle et souriante et Sébastien triomphe.

L’œuvre est réécrite , réinterprétée mais la partition est sublime. L’émotion court dans la montagne… le lièvre blanc qu’on ne voit jamais… Qu’importe l’histoire, bien ficelée au demeurant, les mélodies et les chansons percent la neige des matins d’hiver…

Jan 17, 2014 - Côté professionel    No Comments

Lancement de l’exposition « Oie ci, Oie là » au CDDP 43.

Ce vendredi après midi lancement de l’exposition-jeu « Oie Ci Oie Là » au CDDP.

Conçue par l’artiste « Yo » l’exposition se présente sous la forme d’un jeu de l’oie qui permet aux enfants de découvrir de manière ludique les différentes formes de l’art contemporain.

De Turner à Damien Hirst en passant par Picasso, Giacometti, Duchamp, Louise Bourgeois et bien d’autres encore, il s’agit de faire des rencontres hasardeuse au gré des dés jetés.

Elle est le fruit d’un partenariat entre la ville du Puy en Velay, la direction académique de la Haute-Loire, le musée Crozatier, l’association « les mots bleus » et le CDDP 43.

L‘exposition est programmée jusqu’au 28 février au CDDP de la Haute-Loire, 8 rue Jean Baptiste Fabre au Puy en Velay.

De nombreuses classes sont attendues, c’est une classe de CM2 de l’école Marcel Pagnol du Puy en Velay qui inaugurait ce nouveau jeu ce vendredi après midi.

Jan 17, 2014 - Côté professionel    No Comments

Cette semaine c’est amphi tous les soirs !

Décidément cette semaine l’amphi ne désemplit pas ! Hier animation cinéma pour les enseignants de cycle 1 et 2 puis conférence « Vivre en Margeride au temps de la bête » avec le centre d’étude sociales de la Haute-Loire…. le podcast de la conférence ici.

 

Ce soir un amphi plein à craquer pour accueillir une réunion publique d’information sur le contournement routier de la ville du Puy. L’impact d’un tel chantier n’est pas sans conséquence pour  les habitants de la ville. La DRIR et la préfecture, des professionnels compétents et clairs dans leurs exposés, des riverains impactés par les nuisances des chantiers ou par la construction d’un viaduc au dessus de leur jardin qui questionnent l’autorité publique. Dans la salle un candidat déclaré pour le prochain scrutin municipal, et le sortant non encore déclaré… Bref, scènes de la vie démocratique d’une paisible cité vellave. La presse locale couvre l’évènement, FR3 tourne des images qui seront diffusées dans les éditions régionales..

Et la semaine n’est pas terminée, demain à 18h30, toujours dans l’amphi réunion post BAC avec le CIO du Puy… On terminera la semaine samedi avec l’AG du Groupe Géologique « suivie d’une conférence à 17h de Christian Nicollet, professeur au laboratoire « Magmas et Volcans » de l’université Blaise Pascal à Clermont-Ferrand, « A la recherche des océans disparus dans les montagnes françaises »…

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Déc 29, 2013 - Côté personnel    No Comments

Alphonse, la voilure et les pinnipèdes…

Alphonse, le grand Alphonse Boudard, dans un couloir de l’hôtel Vitocha de Sofia où nous allions dîner, invités par mon patron de l’époque, conseiller culturel près l’Ambassade de France en Bulgarie et répondant au nom de jardin planté d’arbres fruitiers, prénom, Jacques, ami du ci devant écrivain, m’avait asséné cette vérité : « les phoques n’ont aucune accointance avec une soi-disant sodomie polaire.

Pour lui ces aimables pinnipèdes n’avaient rien à voir avec l’expression « pédé comme un phoque ».

Cette conversation pré prandiale s’inscrivait dans le cadre d’une causerie littéraire autour de la sortie du dernier ouvrage du maitre : « la Fermeture » et qui traitait du funeste bouclage des maisons closes suite à la loi scélérate d’une certaine Marthe Richard…

Ainsi selon lui, l’expression devait se comprendre (et se lire pour cause d’homophone trompeur) : « pédé comme un foc ». Du nom de la petite voile triangulaire sensée prendre le vent par derrière… Le foc.

Ouais, ouais, ouais…

Mon cher Phonphonse, avec tout le respect posthume que je te dois, permets mois de te dire que si des claques et autres maisons Tellier je n’en n’ai pas connu beaucoup, en revanche côté voile j’en connais un rayon.

Sache d’abord que j’ai été abonné à la revue « Bateaux » de 1972 aux années 2000, que des dits bateaux j’en ai eu des flottes, que l’Invincible Armada à côté c’est juste une escadre digne de trois merdeux boutonneux barbotant sous la surveillance nonchalante de leurs nurses anglaises un jeudi après-midi au bassin du Luxembourg…

Des voiles triangulaires, des focs, j’en ai eu des quantités et de toutes les dimensions, c’est simple je ne les ai jamais comptées …

De mon premier Vénéxiana qui s’illustrait aux régates de la baie d’Aigues Mortes dans les années soixante-dix et dont les sacs à voiles remplissaient le poste avant, d’Ondine mon plan Van de Staadt sur les rivages de l’océan indien et dont je n’ai jamais fait l’inventaire des voiles d’avant empilées qu’elles étaient dans un gourbi du Yacht Club de Dar Es Salaam.

Je ne parle pas non plus des génois de Vénéxiana 2 qu’un abruti de soi disant maître voilier ne savaient couper aux dimensions que la jauge exigeaient, ni de l’inter de mon Raspoutine que j’avais commandé à une voilerie du lac du Bourget…. Oserais-je évoquer le foc de mon fidèle kayak à voile navigant de la mer Noire, aux arches du château de Chenonceau sans parler des courants retors du fier d’Ars ???

Tout ça pour te dire après près de trente années et avec tout le respect posthume que je te dois, que justement, mon cher Alphonse, tu te le fourres dans l’œil jusqu’à l’os, le doigt…

Mais non bordel, ah pardon ça m’a échappé… Non un foc ne prend pas le vent par derrière, un foc c’est justement la voile qui va bien pour susciter l’écoulement laminaire propice à la remontée au vent …

Non mille fois non, un foc ne prend pas le vent par l’arrière !

Ben non mon cher Alphonse, il eut été plus exact de parler de « pédé comme un spi »…

Là oui, parle-moi de ça. Voilà une voile qui assure ses arrières, qui se gonfle d’aise, caressée par le souffle facétieux d’un Zéphyr turgescent…

Bon je te l’accorde « pédé comme un spi » c’est un peu con comme la lune ….

Alors, eut égard (de triage) à ton grand œuvre, gardons l’expression se référant à la voilure, oublions les phoques et aimons nous les uns les autres … ou les uns dans les autres…

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dacosavoile

 
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