En attendant la fonte des glaces et le retour des beaux jours on fignole quelques réglages et aménagements pour le Nomad.
A commencer par la confection d’un palonnier pour le gouvernail fourni par mon armateur !
Le gouvernail…
Le gouvernail… cela m’a fait un peu drôle de percer le gonflable pour fixer le fémelot…
Et voici le palonnier … encore quelques finitions… peut être une réduction pour alléger un peu… à voir…
Le palonnier
Le Nomad équipé de son gouvernail
Et pendant que j’y étais une petite modif soufflée par Andy pour la rallonge de gonflage des deux bladders : adoption de deux petits coudes pour faciliter l’accès aux valves.
C’est un fameux trois mâts fin comme un oiseau
Hisse et ho, Santiano
Dix huit nœuds, quatre cent tonneaux
Je suis fier d’y être matelot
Refrain
Tiens bon la vague et tiens bon le vent
Hisse et ho, Santiano
Si Dieu veut toujours droit devant
Nous irons jusqu’à San Francisco
______
Je pars pour de longs mois en laissant Margot
Hisse et ho, Santiano
D’y penser j’avais le cœur gros
En doublant les feux de Saint-Malo
Refrain
Tiens bon la vague et tiens bon le vent
Hisse et ho, Santiano
Si Dieu veut toujours droit devant
Nous irons jusqu’à San Francisco
______
On prétend que là-bas l’argent coule à flots
Hisse et ho, Santiano
On trouve l’or au fond des ruisseaux
J’en ramènerai plusieurs lingots
Refrain
Tiens bon la vague et tiens bon le vent
Hisse et ho, Santiano
Si Dieu veut toujours droit devant
Nous irons jusqu’à San Francisco
La Yakkair one n’est pas un gros porteur aussi j’ai laissé tomber l’idée d’embarquer un vélo pliant pour prolonger le voyage à terre…
Par contre je conserve l’idée de pouvoir tout transporter, kayak et matos de rando, une fois le tout plié.
Il est vrai que si on restait dans la philosophie du Yakkair le matos de rando devrait se réduire à sa plus simple expression : un sac de couchage… et encore.
Mais comme j’avais mis l’option confort… Le résultat en « chambre » semblait prometteur, tout tient dans le kayak, restait à tester sur l’eau pour voir le comportement du bateau.
Essai concluant ce dimanche 12 juin sur lac de Naussac (près de Langogne) plan d’eau calme, pas de vent le matin et un bon thermique l’après midi. Mise à l’eau vers 11h et retour à 18 h.
Alors allons y , une remarque au passage les photos sont parfois trompeuses et ne reflètent pas exactement la réalité (volume par exemple).
Donc tout ce qui était sur la photo du Kayak dans l’appartement s’est retrouvé sur l’eau toute la journée (encore une fois conditions que l’on peut qualifier de calmes).
Première chose : le kayak était très manoeuvrable, j’ai pagayé toute la journée sans problème avec même parfois un petit vent de face
Quelques remarques sur le matériel embarqué :
– la tente : j’hésitais entre une petite tente de rando très légère et une tente D4 2 secondes : et bien mon choix est définitif je prends la 2 secondes ! D’abord je n’arrive pas à remettre la main sur la première mais surtout j’ai placé la tente derrière le siège et alors là, miracle : le confort est extrême !!! C’est simple j’en viens presque à penser que je vais naviguer avec tout le temps !!!! Le dos est bien appuyé sur la tente qui trouve bien sa place (voir photos)
– Le matos de couchage : placé dans un sac étanche il ne gêne pas et question matelas le gros matelas gonflable ne prend pas beaucoup de place (moins qu’un auto gonflant) avec un confort « comme à la maison »… Reste la solution d’utiliser le plancher du Yakkair. Je ne suis pas chaud, d’abord et c’est son avantage c’est une planche de bois ! On peut le dégonfler un peu mais il ne vas rester grand chose et puis je crains de l’esquinter…
– Le sac à dos de transport du Yakkair va pile poil sur l’arrière du bateau et s’accroche avec trois mousquetons, une fois en place il offre un intéressant volume de rangement (sur les photos il semble imposant mais c’est surtout du volume, pas trop de poids).
– Je retiens l’idée d’un sac étanche sous les genoux qui doit encore améliorer le confort et centrer les poids.
– les affaires de toilette c’est juste une serviette, un savon de Marseille, une brosse à dent…
– Les fringues : je vais revoir la liste et prévoir le minimum.
– L’iPad c’est pas une vanne, ce n’est pas encombrant et c’est une mine d’usages et de services (mais ça c’est un autre sujet !)
– Quant à la voile je n’imagine pas une seule seconde de m’en passer (c’est simple elle fait partie de l’équipement de base du bateau !)
Le tout est transportable à dos d’homme donc possible de revenir au point de départ par un transport collectif ! Autonomie totale !