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Nov 18, 2014 - Côté personnel    2 Comments

Les vélos nucléaires

Avec maman on s’est payé des vélos nucléaires.

C’est un peu bien … Pas besoin d’appeler le SAMU quand tu arrives en haut d’une côte…Tu pédales tout le temps, ça oui, si tu pédales pas, ça marche pas l’affaire, biscotte c’est pas une mobylette ! N’empêche que t’as un chouette de petit moulin électrique qui te file un sacré coup de poussette dans le raidillon… Du coup nous explorons et finalement découvrons notre patelin qui est méchamment pentu… C’est poilant, on met la trique aux cyclotouristes en maillot collant bifluoré qui escaladent les côtes en pelotons grimaçants. Même qu’on s’est retrouvé au sommet du col de Pavezin franchement sans faire exprès, juste en regardant le paysage… Maman elle m’a dit comme ça, sûr que pour notre prochaine ballade en vélo direction Avignon, on fera un petit crochet par le Ventoux. Maman elle a toujours des bonnes idées. J’espère seulement qu’on aura assez de batterie pour arriver en haut … va trouver une prise au milieu des bois pour trouver de la bonne électricité nucléaire pour recharger nos vélos écologiques toi… Enfin on pourra toujours redescendre…

Bon alors voilà un petit diaporama de la dernière balade dans le Pilat autour de la maison :

et ça c’est le lien pour les photos pour ceux qu’auraient pas d’Flash.

Nov 17, 2011 - Côté personnel    2 Comments

Là où la Camargue se déglingue.

Ben tiens ça fait une paye que je n’ai pas respiré l’air iodé, coincé que je suis dans mes montagnes. Le crétinisme des Alpes ne risque t-il pas de m’atteindre ? N’est- il pas déjà trop tard ? De l’iode, vite où je fais un malheur !

Toujours est-il que l’envie me  prend d’aller traîner mes basques du côté de la grande bleue.  Mais attention ! La vraie, pas la mare aux harengs et ses marées pas marrantes.

Mare Nostrum, la belle bleue, Méditerrrrannnée ….

Méditerranée
Aux îles d’or ensoleillées
Aux rivages sans nuages
Au ciel enchanté
Méditerranée
C’est une fée qui t’a donné
Ton décor et ta beauté
Mé-di-terranée !

Pourtant pas question d’aller frayer dans une quelconque station balnéaire. Non, moi j’ai plutôt une attirance pour les friches industrielles portuaires et une tendresse infinie pour ces cargos rouillés, usés par les coups de chien des vents d’hiver, cabossés par les accostages approximatifs d’un capitaine alcoolique.


C’est donc en suivant le cours de mon fleuve préféré, traversant la Provence, les Alpilles et la plaine de la Crau que j’atterris à Port Saint Louis du Rhône.

Sitôt stationné le long d’un quai défoncé au bord du fleuve, hop,  j’extraie ma bécane du coffre de la voiture, je le déplie et roule ma poule !

Le vent marin souffle avec obstination et je dois appuyer sur les pédales de mon Brompton avec la vigueur enthousiaste d’un coureur du Tour de France luttant pour éviter la bordure afin de  progresser dans ce paysage tourmenté.

Ici la Camargue se déglingue en étangs, zone de stockage, cabanons, usines écroulées, grues, bassins de plaisance, chalutiers paumés. Des grues et des silos surgissent au fond des marécages. C’est samedi, l’activité est réduite mais on croise encore des camions trimbalant des containers et des camions citernes partis ravitailler les pompes de  l’arrière pays.

 

Amarré le long d’un quai désert, un fluvio maritime bancal semble bien seul. Hélas les grands navires sont plus loin, inaccessibles dans les enceintes fermées des ports de commerce.

Dans la rade, les pétroliers poireautent au mouillage en attendant d’aller vider leurs cuves d’or noir dans les terminaux pétroliers de Lavéra.

Le long de la plage, le vent du sud propulse les lascars en kite surf  qui s’envolent et batifolent dans l’écume et les vagues.

Sur un parking poussiéreux, serrés comme des harengs des dizaines de boites à vieux à roulettes sont parquées… ah  les joies du camping car, le parking de Carrefour aux heures de pointe !

Ce n’est plus l’été, les cabanons sont désertés, ce n’est pas encore l’hiver et la journée est douce.

Encore un instant monsieur le bourreau, encore une bouffée d’air du large avant de remettre le cap au nord et retrouver mes volcans assoupis…

 

Juin 10, 2011 - Côté personnel    2 Comments

Le vélo c’est crevant.

Bientôt le Tour de France, chouette on va refaire du vélo a la télé !

Parce que, bon, la bécane c’est bien mais c’est crevant.

Ma femme a bien  failli péter une durite la dernière fois que l’on est allé voir passer les coureurs près de chez nous. Vu le contexte, on avait enfourché nos bicyclettes pour assister au passage  de l’étape  qui visitait notre campagne à quelques kilomètres de la maison.

Le  problo c’est que la molle descente de l’aller s’est transformée en redoutable col de l’Isoard au retour et ma tendre et douce ne pouvait plus arquer dans la côte… Ca a commencé à faire du suif et il a fallu aller chercher l’auto pour rapatrier illico ma pauvre Jeannie Longo à la casa…

 

Le vélo c’est moins pénible à la télé, ça c’est sûr. Mais il y a juste un petit souci,  ma femme que voulez vous, elle aime pas les Rabobank, ah ça nom de nom, dès quelle aperçoit un de Rabobank ça la rend fumasse d’une force…

A part ça, des vélos j’en ai eu deux à la Rochelle, ville pédalante pour bobos cyclistes.

Un chouette VTT recarossé en vélo de ville avec selle moelleuse, des rétros de camion,  un porte bagage et tout le fourbi pour aller au boulot  :  » le City Cruiser » que je l’avais baptisé.  Hélas je me le suis fait secouer dans la cour de la maison par une bande de malfaisants qui ont embarqué en sus la pétrolette de Jim… Deux jours plus tard, on a bien retrouvé la pétoire dans une rue du quartier mais le City cruiser, bernique (ta mère)… jamais revu…
De rage je me suis racheté un super vélo de ville tout en inox chromé sport : le Silver Arrow et vas y ma poule cheveux au vent pour aller bosser à Bel Air…

Maintenant j’en ai un nouveau, vachement pratique vu que c’est un vélo pliant plié dans le coffre de la voiture entre le kayak gonflant (mais au demeurant très agréable) mes affaires de camping (au cas où l’hôtel serait fermé) et mes chaussures de marche (si toutefois il y avait à marcher).

Et avec ce vélo je t’en ai t’y sillonné des villes et des ports de l’Atlantique…

Aller, zou, pour finir un ch’ti bout de film du génial Tati…

Ah oui le vélo c’est bien mais putain qu’est ce que c’est crevant ….

dacosavoile

 
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