Plaidoyer pour la défense des langues anciennes…
Oui mais des vraies langues anciennes…
Les vieux cons sont éternels…
Comment diantre pouvait donc se jacter la langue des culs terreux qui peuplaient l’Hellade avant que les grecs ne viennent y planter leurs guitounes en marbre ? Et que dire du latin que nos vieux gaulois ont du se farcir pour ne pas passer pour des ploucs de première dans les dîners en ville ?
Tiens je mettrais ma tête à couper que déjà à l’époque, les vieux cons râlaient contre l’abandon des langues anciennes.
Je me souviens que dans ma jeunesse il se disait doctement que le latin était une langue essentielle pour « faire médecine » afin, disait on, de comprendre le nom des médicaments…
Alors à notre époque, les vieux cons, se lamentent contre l’abandon du grec et du latin dans les humanités… merde alors, rosae rosae rosae rosarum rosis rosis patine quelque peu avec le langage de la tablette du pékin moyen.
Oui mes chers vieux cons, il semble vous avoir notoirement échappé que la machine s’est emballée, que nous avons changé, que dis-je, changé, zappé, d’époque ! Le Gaffiot s’est bêtement fait bouffer la reliure par Google, Facebook et toute l’escouade. Inutile de bramer au clair de lune : c’est fait.
Alors notre chère petite grande ministre de l’Education Nationale peut bien tenter de flanquer le latin et le grec aux oubliettes, mais pas sûr qu’elle puisse résister aux vieux cons…
La langue à posséder maintenant ne serait-ce, soyons fou, le français ? Tiens me voici donc déjà devenu un vieux con ? Mais non ! Plutôt l’anglais, enfin le globish et puis, voyons, le code …. le code informatique… Ah ça le code … Faut pas décoder ! Non ?
Ah mes chers vieux cons… imaginez vous un seul instant le désespoir de vos homologues de l’époque antédiluvienne qui se prenaient en pleine poire un discours en grec. Ah la rancœur et le désespoir de subir la digestion de sa chère vieille langue de cro machin par ce sabir d’evzone en fustanelle de chine et d’hoplite de mes deux…
Où sont les neiges d’antan ?