Descente du Rhône, l’écluse de Sablons
Chaque fleuve possède ses caractéristiques et ses spécificités. Sur les Rhône se mêlent des portions sauvages et des parties canalisées pour la navigation commerciale.
Ainsi sur le Rhône on croise aussi bien des castors que des navires qui viennent du grand large, transporteurs fluvio-maritimes au long court….
Pour qui descend le fleuve en bateau, les parties sauvages sont accessibles aux seuls canoés kayaks à condition de s’affranchir du passage des écluses, de toutes façons interdites à nos embarcations légères.
Je voudrais ici aborder quelques précisions concernant un passage au niveau de Saint Pierre de Bœuf au sud de Vienne.
A ce niveau un choix semble s’opérer entre le cours ancien du fleuve et la partie canalisée.
Le fleuve canalisé :
La logique voudrait que l’on sorte de l’eau au barrage de Saint Pierre de Bœuf pour remettre à l’eau, soit dans le plan d’eau au niveau de la base nautique et d’eau vive, soit directement dans le fleuve après le barrage (il y a une belle cale…) pour traverser ensuite le site de l’île de la Platière et rejoindre Andance plus au sud.
Hélas … cette partie est interdite à la navigation en raison de son classement en zone naturelle. Le sujet a déjà été abordé dans le forum kayak (ici)
Dommage car voilà à quoi cela ressemble ;
L’alternative consiste à emprunter le bras canalisé du fleuve qui débouche sur l’écluse de Sablons. Le parcours est beaucoup moins intéressant puisque nous avons à faire à une navigation dans un véritable canal… Néanmoins le passage de l’écluse s’effectuera par un portage d’environ 800m.
Cale en aval juste après l’écluse : la pente est raide !
Conclusion : pour qui veut descendre le Rhône en canoë/kayak il s’avère indispensable de disposer d’un chariot de bonne facture pour s’assurer des portages sans fatigue.
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Sur la descente du Rhône en kayak je conseille vivement la lecture du récit « d’Ours » sur forum kayak : descente de Mâcon à Pont Saint Esprit en mars puis la suite jusqu’à la mer en août en 2011 : ici ainsi que le récit de Rikou
Et puis la petite chronique des « Caprices d’un fleuve« .
Sinon j’ai toujours dans l’idée de mettre « bout à bout », toutes les infos pratiques sur la descente du Rhône de Lyon à la mer… (et bien ….yapluka….)
Merci pour ce petit « topo ». Pour moi avec le matériel actuel, ce type de parcours est impossible. Vu mon investissement dans le matériel actuel, je pense m’équiper d’un moteur électrique avec un m de panneau pour recharger pendant les poses. A voir si cela permet de passer par les écluses. Sur la Sônes Christian a l’autorisation…de plus gratuitement vu son gabari …à suivre !